Romaric Rifleu et Manon Soavi proposent des séances régulières d’initiation aux armes traditionnelles japonaise ainsi que des stages d’armes et d’Aïkido tout au long de l’année. Pratiquant depuis plus de vingt ans les arts martiaux ils enseignent aujourd’hui l’Aïkido de l’École Itsuo Tsuda et des traditions martiales, des koryu 古流 (école anciennes) celle du Bushuden Kiraku Ryu et du Niten Ichi Ryu.
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Le kata, une transmission
« La transmission d’un kata est une écriture dans l’espace, qui s’efface aussitôt qu’elle apparaît »
Kenji Tokitsu
Ces séances sont une invitation à la découverte d’une sensibilité particulière que peut apporter la réalisation du Kata : se sentir UN avec l’autre, sentir l’Unité avec notre instrument/arme.
Il ne s’agit pas d’une découverte intellectuelle comme celle à laquelle nous sommes habitués, mais plutôt d’une compréhension sensible, de tout le corps, par le corps.
L’apprentissage ne vise pas à une connaissance approfondie, spécifique de chaque arme mais plutôt à une découverte transverse de différents aspects de l’art de vivre des samouraïs : posture, marche, rapport aux instruments ou armes, à l’autre, rapport au corps, à l’espace, au ki.
A travers le mouvement du corps dans le kata c’est le plaisir de sentir la concentration qui se déploie. De même la sensation primordiale de la distance/temps, du moment juste, le Ma japonais, prend un sens concret.
Car utiliser correctement une arme est une expérience concrète de ces principes issus de l’art de vivre de la tradition japonaise. Cette pratique exige de nous d’adapter notre corps à notre instrument et de bousculer nos postures habituelles. L’apprentissage de certaines logiques de mouvement corporel va donc amener le pratiquant à retrouver des facultés, à réveiller des circuits en sommeil et à aller plus loin en lui même.
Le kata, le geste, n’existe qu’à travers le mouvement du pratiquant, lequel recrée la forme dans l’instant, tel le musicien sans qui la musique resterait muette sur le papier. Et c’est bien le même plaisir que celui du musicien que nous proposons au pratiquant martial de retrouver : être à la fois interprète et ré-créateur du mouvement dans l’instant présent